marché du surgelé en france 2020

Reprisà la barre du tribunal de commerce en décembre 2019 par Agihold, Toupargel a changé de nom en mars et se nomme désormais Place du Marché (CA 2020 : MarchéPAJI/20/03916 Marché produits surgelés année 2021 Détail de la Marché produits surgelés année 2021. Détail du MAPA. Numéro de consultation PAJI/20/03916 Type de produits BF11 - Alimentation Produits surgelés Lemarché des produits surgelés fait partie des secteurs qui ont bénéficié de la crise sanitaire. Alors que les ventes étaient en recul ces dernières années, Lemarché du bio français a atteint 13,2 milliards d’euros en 2020, soit +10,4 % par rapport à l’an passé. L’agriculture biologique représente ainsi 6,5 % de la dépense alimentaire des ménages. Si la restauration hors domicile a chuté de 21 % par rapport à l’an dernier à la suite des confinements, la consommation à domicile a augmenté de 12,2 %. Les produits à longue Lepoint sur le végétarisme et le flexitarisme en France Focus sur l’étude publiée par France Agrimer pour réévaluer l’impact du végétarisme et des différents régimes alimentaires associés, sur le comportement alimentaire des Français en 2020. le 16/06/2021 Baromètre IRI-LMDS : Le point sur les ventes en avril Sur la P4 2021, les ventes sont en repli par rapport au nonton love marriage and divorce season 1. Étude de marché Les frites sont des morceaux de pommes de terre en forme d’allumettes ou de bâtonnets qui sont consommées après avoir été cuites par friture. Les frites comptent parmi les aliments les plus consommés dans le monde, particulièrement dans le cadre de la restauration hors foyer restaurants, fast-food, street food, etc.. Cette étude de marché s’intéresse au marché des frites surgelées en France en distinguant bien les deux principaux marchés clients Les restaurateurs et assimilés qui représentent la grande majorité du grand public qui achète les frites surgelées en grande surface sur ce marché client, une partie sur les pommes de terre surgelées est également marché des frites surgelées en France regroupe un certain nombre d’entreprises en fonction de leur place sur la chaîne de valeur du marché. Des fournisseurs de matières premières, des transformateursspécialistes ou généralistes, ainsi que des distributeurs de produits surgelés en grande dans la plupart des fast-foods et des restaurants, les frites sont souvent consommées hors domicile, les restaurateurs constituent le principal marché client pour les producteurs de frites surgelées en France. Pour le leader du marché Mc Cain qui possède trois usines en France, le canal de distribution hors foyer représentent 75% de ses débouchés sur le territoire. L’assèchement des débouchés dû aux fermetures administratives a considérablement affecté l’activité des transformateurs de frites surgelées. L’activité est bien repartie en 2021, aidée par la reprise des restaurateurs. Les indices de chiffre d’affaires des établissements de restauration rapide et des établissements de restauration traditionnelle en France ont ainsi respectivement rebondi de 26% et 14% entre 2020 et le marché grand public des surgelés salés, les produits à base de pommes de terre sont sur une bonne dynamique avec 11,6% de croissance en 2020 et 7,6% d’augmentation en 2021. Les produits à base de pommes de terre surgelées s’imposent donc comme le deuxième segment le plus important, juste après les viandes surgelées. Ces deux dernières années, le marché des frites surgelées en grande surface a bénéficié du report de la consommation hors-foyer vers le domicile. À plus long terme, la situation sanitaire a permis aux Français de redécouvrir les avantages du surgelé stockage, qualités nutritionnelles, conservation, absence de gaspillage, etc.. Les distributeurs continuent avec leur stratégie de montée en gamme produits bio, made in France, locaux, etc. déjà en cours avant 2020. Avec 154% de croissance en 2019, les frites et les produits à base de pommes de terre surgelées bio affichaient la plus forte croissance du secteur en grande surface. Le premier acheteur de pommes de terre pour la transformation en France mise également sur la grande surface pour diversifier ses clients, en mettant en avant l’aspect nutritionnel ; McCain affiche ainsi plus de 80 % de son offre avec un Nutri-score A ou B. Entreprises du secteur Aperçu des différents acteurs de la filière des frites surgelées en France Analyse de marché Au sein de chaque filière, notre analyse se concentre sur les points suivants Taille de marché Détail de la chaîne de valeur Position des acteurs français Innovations et tendances d’avenir Tendance de la consommation Opportunités de croissance Clients BtC et industries clientes BtB Marges et ratios financiers Développement et viabilité du Made in France Panorama des entreprises du secteur Au sein de chaque filière, notre panorama concurrentiel contient les points suivantsListe des entreprises du secteurRapport de force fournisseurs – intermédiaires – distributeursPrincipales actualités des entreprises du secteurComparaisons des ratios financiersÉvolution structurelle du tissu productif françaisProjets – nouveaux entrants au sein de l’écosystème français Analyse complète marché, filière et mapping concurrentiel Ce document contient l’ensemble des éléments disponibles ci-dessus. Analyse de marché Panorama des entreprises du secteur Les premières estimations sur la production française de pommes de terre sont très basses, contrecoup des chaleurs exceptionnelles cet été. L’Union nationale des producteurs de pommes de terre UNPT alerte sur ses prévisions catastrophiques. Les derniers prélèvements indiquent une dégradation d’au moins 20 % des rendements nationaux par rapport à la moyenne des vingt dernières années. Ce qui correspond à 1,5 million de tonnes de pommes de terre perdues, ou encore 40 000 hectares ! Cette perte moyenne pourrait même atteindre au minimum -30% pour les pommes de terre non irriguées, avec des extrêmes déjà relevés à -50% » précisent les producteurs. Chaleur extrême et sécheresse ont stoppé le développement des tubercules Pourtant, la campagne s’annonçait bien, avec des bonnes conditions de plantation et une climat printanière favorable. Mais les chaleurs extrêmes corrélées à une forte sécheresse ont littéralement stoppé le développement des tubercules », déplore l’UNPT qui précise que la situation ne pourra plus s’améliorer. Les pertes sont estimées à plus de 200 millions pour la profession. Ce serait la pire année depuis l'année 2000. L’UNPT en appelle à la mobilisation générale des acteurs économiques de la filière industrie, négociants, distribution et des pouvoirs publics par la revalorisation des prix payés aux producteurs ; une meilleure répartition de la valeur ajoutée notamment avec la grande distribution ; l’assouplissement contractuel des volumes engagés non livrés par les producteurs ; la mise en place d’un dispositif d’aide d’Etat exceptionnel visant à soutenir financièrement les producteurs et les inciter à poursuivre cette production ; une réunion d’urgence auprès du ministre de l’Agriculture afin de faire le point sur la situation filière par filière frais, industrie, fécule. Le boom de la vente de surgelés n’a pas profité à tous les circuits ni à toutes les enseignes. Drives, freezer centers et proximité ont surperformé. Hard discount et grands hypers, eux, ont souffert. Pour vivre heureux, vivons cachés. » La devise colle bien aux enseignes de freezer centers, experts en bouche cousue quand il s’agit de parler à la presse. On aurait pu penser que leurs très bonnes performances en 2020 les auraient incité à prendre la parole. Il n’en est rien. À défaut de commentaires, restent donc les chiffres. Et ils sont éloquents sur les produits de la mer +17 % pour Picard, le leader, et +23 % pour Thiriet, son challenger. Les données détaillées de Kantar Worldpanel permettent de comprendre les raisons de ce succès. Les deux enseignes sont restées quasi stables au niveau de la fréquence d’achat. Leur taux de pénétration a progressé de 8 %. En fait, c’est surtout l’augmentation des budgets d’achat, désormais à quasiment 50 euros de produits de la mer par client et par an, qui expliquent leurs performances sur l’année écoulée. Cela tient en particulier à la typologie de clientèle de cesmagasins spécialisés situés généralement en zones urbaines des ménages plutôt aisés et plutôt âgés. Au global, l’ensemble des enseignes de freezer centers réalise 28,4 % des ventes de produits de la mer surgelés dans l’Hexagone. Le chiffre serait même supérieur sans les difficultés structurelles de Toupargel depuis 2019 dont la part de marché ne cesse de s’éroder. Le succès du circuit incite un nombre croissant de fournisseurs à s’y intéresser. Notamment ceux qui ne peuvent plus travailler avec la restauration hors foyer. Chez Amiets Seafood, Florian Coupel est en particulier convaincu que les freezer centers ont une carte à jouer pour valoriser une offre de coquillages Regardez le succès des moules de bouchot entières précuites en sachet 800 grammes chez Thiriet. » Et le fournisseur de se projeter sur les pieds de couteaux, une espèce à laquelle il croit beaucoup, en particulier en raison de son prix stable et attractif, à moins de 4 €/kg. Focalisé lui aussi sur une offre à marque propre, le hard discount a connu une année à l’opposé de celle des freezer centers. Aldi, Lidl et consorts ont terminé 2020 avec unchiffre d’affaires sur les produits de la mer surgelés en chute de 14,4 %. La faute, sans doute, à des assortiments limités tandis que les Français étaient en recherche de choix et de variété. Conséquence la part de marché des maxidiscompteurs sur la catégorie n’est plus que de 9,2 % en valeur. Du côté des distributeurs généralistes, là aussi, la situation est contrastée. Le premier élément à noter est évidemment l’explosion des ventes dans les drives. Les quelque 5 000 points de retraits hexagonaux, essentiellement des pistes autos, mais aussi quelques centaines de drives piétons ou de casiers, ont enregistré des ventes de produits de la mer surgelés en hausse de 58 %, soit désormais 6,9 % de part de marché. La tendance en faveur du drive était déjà présente depuis plusieurs années mais la crise du Covid lui a clairement donné un extraordinaire coup d’accélérateur. La plupart des observateurs s’accordent en outre sur le fait que nombre de consommateurs qui ont découvert le drive pour ses vertus sanitaires » ont également apprécié ses atouts de praticité et de rapidité. Selon Kantar, le taux de pénétration de l’e-commerce alimentaire atteint désormais 13,5 %, soit 4,5 points grappillés en deux ans. Les enseignes de proximité, comme d’ailleurs les poissonneries indépendantes au passage, ont bien tiré leur épingle du jeu au cours de l’année 2020. Leurs ventes de produits de la mer surgelés ont progressé de 25 %, ce qui leur confère désormais 4,9 % de parts de marché. Tout s’est passé comme si les Français, restant davantage à la maison, avec beaucoup moins de trajet domicile-travail, avaient redécouvert les petits commerces près de chez eux. Le même phénomène rejaillit évidemment sur les hypermarchés. Les plus grands d’entre eux ont été à la peine, non seulement en raison de leur implantation, souvent au coeur de grandes zones commerciales, mais aussi de la fermeture temporaire des rayons non-essentiels. Cette mesure a réduit significativement leur attractivité à la fin de l’automne, une période qui leur est traditionnellement très favorable. Au sein du groupe Auchan, par exemple, les 136 hypermarchés 10 300 m² de surface moyenne par magasin, record national ont dû se contenter d’un maigre +2,9 % sur les produits de la mer surgelés. Alors que dans le même temps, les 276 supermarchés du groupe affichaient un flatteur +17 % sur le même périmètre. Bertrand GOBIN Retrouvez l’intégralité du dossier surgelé dans le PDM 206 d’avril-mai 5 pages, et sur ce site, en accès abonné. Daniel Sauvaget, PDG d'Ecomiam, compte ouvrir 20 magasins par an. — Fred Tanneau / AFP En une dizaine d’années, l’enseigne bretonne Ecomiam est devenue le numéro 3 sur le marché du surgelé en compte aujourd’hui 63 magasins et prévoit de s’implanter partout sur le fondateur Daniel Sauvaget casse les codes de la grande distribution en affichant notamment ses marges sur chacun des produits qu’il commercialise. Il aime comparer son enseigne au village gaulois qui résiste à l’envahisseur ». Comprenez les acteurs de la grande distribution. C’est d’ailleurs pour contrecarrer les pratiques de la GMS que Daniel Sauvaget s’est lancé dans l’aventure Ecomiam avec un premier magasin de produits surgelés qui a ouvert ses portes en 2011 au Relecq-Kerhuon près de Brest. Dès le départ, l’ancien dirigeant de l’abattoir Tilly-Sabco, placé en liquidation judiciaire en 2018, a opté pour la transparence en affichant ses marges ainsi que la traçabilité et l’origine des produits, pour la plupart non transformés et 100 % français. Le client ne trouvera pas de mangue ou d’ananas surgelés dans nos magasins, souligne-t-il. Mais c’est un choix d’avoir une gamme de produits resserrée et on l’assume par souci de cohérence ».Pas de promotion non plus chez Ecomiam, où les prix sont fixes pendant six mois », ni de packaging superflu avec des produits emballés sous une forme brute. Une simplicité qui a séduit les clients. Car en dix ans, le village gaulois » a bien grandi. Numéro 3 Français de la distribution de produits surgelés, derrière Picard et Thiriet, Ecomiam compte aujourd’hui 63 magasins. Densifier notre présence partout sur le territoire »La moitié sont situés en Bretagne, son fief historique, mais l’enseigne n’hésite plus à s’aventurer en dehors de sa péninsule armoricaine. On s’est d’abord développé sur l’arc Atlantique avec la Normandie, les Pays de la Loire et la Nouvelle-Aquitaine, souligne Daniel Sauvaget. Mais notre stratégie est désormais de densifier notre présence partout sur le territoire ». Déjà présente en Île-de-France, en Occitanie et en Rhône-Alpes, Ecomiam a ainsi annoncé lors de son introduction en bourse en octobre 2020 sa volonté d’ouvrir 20 magasins par an. Un objectif déjà dépassé l’an dernier avec l’ouverture de 29 points de vente. La bonne santé d’Ecomiam se traduit aussi par la forte hausse de 32,1 % de son chiffre d’affaires magasins au premier trimestre de l’exercice 2021-2022 du 1er octobre au 31 décembre 2021. A périmètre constant, on est toutefois en recul par rapport à 2020, tempère le chef d’entreprise. Mais 2020 n’était pas une année normale non plus car les ventes de surgelés se sont envolées avec les deux confinements ».Un succès qui profite à des PME localesEcomiam, comme ses concurrents, a en effet tiré profit de la crise sanitaire en fidélisant de nouveaux clients. L’image des produits surgelés avait été écornée par des scandales alimentaires passés, précise Daniel Sauvaget. Elle est aujourd’hui bien meilleure et beaucoup ont découvert ou redécouvert toutes les vertus des surgelés, en terme de fraîcheur notamment ».En pleine croissance, l’enseigne Ecomiam entraîne également dans son sillage tout un tissu de PME locales avec lesquelles elle collabore. C’est le cas du Fournil de Tréodet qui lui fabrique toute une gamme de pains surgelés. Installée depuis six ans dans une pépinière d’entreprises, la société s’apprête ainsi dans les prochaines semaines à déménager dans une usine sept fois plus grande. C’est une belle rencontre, se félicite Vincent Delanoë, son directeur. On leur apporte notre savoir-faire qualitatif et eux du volume. Cela nous permet de franchir les étapes plus rapidement et d’avoir une vision sur l’avenir ».

marché du surgelé en france 2020